Mettre du rouge dans le vert

Philippe Dorval, 2006

REVUE BRETAGNE (S), L’ART DANS LES CHAPELLES – 2006

 

Sur une oeuvre de Bernard Cousinier à Saint-Thuriau (56) : «Chapelle Notre-Dame-de-Joie – Peinture Murale – chaux aérienne – 2003-2006».

Bernard Cousinier est né en 1942. Il vit et travaille à Saint-Maur-des-Fossés (94). Il est représenté par la galerie Pixi, Paris.

Entrer dans les lieux

L’art dans les chapelles est une association réunissant une vingtaine de communes du Pays de Pontivy (56). Chaque été, des artistes plasticiens sont invités à dialoguer avec un patrimoine constitué de chapelles, principalement des XVème et XVIème siècles, qui jalonnent la vallée du Blavet. La simplicité du principe en a fait toute sa force : un artiste contemporain dispose d’une chapelle pour concevoir et montrer une réalisation durant un été. Pour le public, il s’agit alors d’une double invitation à découvrir des créations contemporaines et à porter un regard nouveau sur le patrimoine. Quatre circuits irriguent
le territoire, permettant de partir à la découverte des lieux et des oeuvres, presque sous la forme d’un rallye ou d’un… pèlerinage culturel. De nombreux artistes ont déjà participé à l’aventure dont certains très prestigieux, citons par exemple François Dilasser, Christian Boltanski, Jean-Pierre Pincemin, Geneviève Asse, Pierre Buraglio, Claude Viallat, ou enfin Christian Jaccard cette année. Bien au-delà de la période estivale, des actions de médiation arts plastiques et patrimoine sont organisées pour des publics très divers. La manifestation qui fête ses quinze ans cette année a dépassé le cap des 100 000 visiteurs en 2004 et 2005. Un tournant s’amorce par l’accent mis sur les résidences d’artistes et la médiation.
Une oeuvre est quelque peu marginale dans ce festival. Contrairement au principe initial, une peinture murale occupe pour la troisième année consécutive la même chapelle. Elle arrive donc au terme d’un « bail informel » déjà largement prolongé.
Aussi, avant qu’elle ne disparaisse, nous avons choisi de prendre le temps d’un regard approfondi.

Une rencontre féconde

Le travail de Bernard Cousinier a atteint une forme de radicalité depuis la fin des années quatre-vingts. D’une abstraction sensible, très ancrée dans une sensualité du graphisme et de la couleur, il est passé à une manière d’épure géométrique. « Je fais partie des peintres qui sont arrivés à se servir de la géométrie par déduction plutôt que par passion ou par idéal » disait-il dès 1992 (1). Ses oeuvres témoignent d’une très grande attention aux formes, traitées de manière strictement géométrique et à la couleur, utilisée pour elle-même et en aplat. Elles engagent une relation très dense avec l’espace. Aussi, lorsque Olivier Delavallade, directeur artistique de L’art dans les chapelles lui a proposé en 2004 de participer à l’aventure, la visite de quelques chapelles seulement aura suffi pour arrêter un choix commun sur Notre-Dame-de-Joie à Saint-Thuriau. Là, il a tout de suite perçu combien l’architecture et le décor peint pouvaient constituer un espace propice à une rencontre féconde avec ses propres recherches artistiques.
A l’image de ses travaux, son intervention plastique est d’une très grande simplicité, en apparence au moins, et là n’est pas le moindre de ses charmes. Il a choisi de se laisser porter, propulser plutôt, par l’existant pour inscrire son travail de façon subtile dans l’architecture. Le mur latéral gauche de la nef, le seul non percé de porte, se prêtait bien à une peinture.
Jouant avec la structure colorée du plafond, il l’a pensée comme une transposition murale des rythmes colorés qui animent la voûte. Elle consiste donc en quatre grandes surfaces colorées encadrées chacune d’une bande grise, réparties à intervalles réguliers. Simples et évidentes, ces formes se révèlent pourtant difficiles à nommer : géométriques, elles sont obtenues en ôtant de chaque rectangle une bande de hauteur différente sur chacun des côtés verticaux ; mais, à l’inverse, on pourrait tout aussi bien considérer que chacune est constituée de la superposition partielle de deux rectangles décalés. Des décrochements à des hauteurs différentes amènent une variation formelle subtile.
La verticalité, fortement induite par la peinture de la voûte, et les proportions du mur support ont servi de déclencheurs et de moteur pour concevoir et réaliser le projet : faire tenir des formes colorées dans l’espace (2). L’usage du fil à plomb, outil antique s’il en est, s’est naturellement imposé pour réaliser des tracés parfaitement verticaux, permettant même de passer outre les bosses et le dévers du mur. Pour aller dans ce sens, la peinture a été passée verticalement par l’artiste et ses deux assistants (3). L’aspect minimaliste est obtenu par le traitement en aplat, comme lorsqu’il s’agit de peindre un mur de façon utilitaire. L’irrégularité des découpes en escaliers impulse un rythme vertical puissant et lent. Bernard Cousinier parle « d’effet de piston » pour le qualifier. Il produit une animation de l’espace et invite, silencieusement, le spectateur à un parcours.
Chaque cadre, enserrant une forme, suggère une station, comme une très lointaine réminiscence des Chemins de Croix.
Enfin, coquetterie due au hasard des proportions : un petit bénitier en pierre fixé dans le mur est comme enchâssé par la peinture, à la manière d’un point final ou d’une signature, en bas et à droite. En l’intégrant, Bernard Cousinier a choisi d’en faire un élément de ponctuation dans la géométrie de sa peinture et d’arrimer celle-ci fortement à ce mobilier minéral semblant sortir du mur. Cette rencontre impromptue entre un élément caractéristique de ce patrimoine religieux et une pratique contemporaine a donné lieu à une photographie qui sert de carte de correspondance pour L’art dans les chapelles et diffuse une image emblématique de la manifestation.

Peinture sur mur, peinture du mur

Depuis la Renaissance, le tableau fonctionne comme un substitut de fenêtre sur le mur ouvrant sur un espace de fiction. C’est aussi un objet autonome, déplaçable à loisir. Ici, l’oeuvre est pensée en référence à cette histoire de l’art… mais sans faire de tableau pourtant. Aucune autonomie par rapport à l’architecture, bien au contraire. C’est même la qualité des relations crées avec l’espace construit qui motive, au sens propre, le travail. « Pour moi, tout est issu du plan frontal du tableau traditionnel et de la réflexion particulière que je fais sur ce lieu même où se produit la peinture (4) ». Le plan du rectangle devient un « passeplan (5) » permettant de jouer avec les espaces internes et externes des formes. « La peinture révèle son support et le jeu qu’elle entretient avec ses alentours » disait Gérard Durozoi (6) du travail de Bernard Cousinier. Les bandes grises ne sont pas sans évoquer les moulures des boiseries murales anciennes. Elles jouent également avec une mémoire du cadre.
Articulée formellement avec une histoire du tableau, cette peinture murale est pourtant beaucoup plus proche techniquement de la fresque (7), tant elle adhère étroitement à l’architecture. Janos Ber, artiste invité d’honneur de L’art dans les chapelles en 2005 évoquait la « peinture d’accompagnement ». La formule vaudrait aussi pour Bernard Cousinier qui joue finement avec un statut presque hybride de son travail, flirtant avec les limites du décoratif. L’intégration forte au lieu pourrait même aller jusqu’à le faire presque disparaître en tant qu’oeuvre. Bernard Cousinier se souvient à ce propos d’une anecdote révélatrice lors de la réalisation : à la fin du travail, l’échafaudage à peine démonté, des visiteurs de passage s’enquirent de ce qui se passait dans la chapelle. L’artiste, satisfait de son travail tout juste en place et leur expliquant qu’il avait fait une peinture s’entendit demander : « Où ça ? » Ce bel hommage involontaire est le signe d’un contact très étroit entre l’oeuvre et son lieu.

De l’art de déplacer le regard

La simplicité de l’intervention colorée de Bernard Cousinier a un mérite imprévu : faire lever les yeux au ciel (!) et permettre de découvrir la qualité de la décoration existante. Elle aussi cache une invention géométrique surprenante sous un abord pourtant très simple. Si l’oeil s’attarde, il constate assez vite que les formes ne sont que lointainement rectangulaires mais prennent toute liberté avec l’angle droit et la verticale. Elles ne sont pas non plus cernées de gris : une seule bande serpente d’un bout à l’autre de la voûte et joue parfois avec son double négatif, en blanc, qui prend par endroits le relais pour ceindre les formes. L’oeuvre contemporaine fait voir l’architecture ancienne… qui le lui rend bien. Et les allers-retours visuels entre la peinture de Bernard Cousinier et la chapelle deviennent une image assez belle de sauts temporels entre notre contemporanéité et un passé… toujours présent. « Le site architectural […] est toujours à réinventer par l’oeuvre, et cette réinvention oblige l’artiste à une traversée intelligente et sensible de toute l’épaisseur du temps » dit Françoise Gaillard (8). Se pose de manière forte la question de savoir ce que l’on regarde, comment on le regarde et quels statuts le regard donne à tout cela : une oeuvre contemporaine dans une chapelle, une chapelle abritant une oeuvre contemporaine ou tout simplement une chapelle. Les trois postures sont bien sûr possibles. Les voies du regard seront bien évidemment différentes. Spectateur ou visiteur ?

Corps et espace

Le travail de Bernard Cousinier ne se conçoit pas autrement que dans une rencontre avec des lieux particuliers. Sortir de l’atelier est donc un impératif pour lui, une forme de nomadisme artistique jalonné d’étapes qui sont autant de situations où il lui est offert de concevoir un travail in situ. Le corp[u]s éclaté que constitue un travail artistique conséquent vient trouver ici un porte-greffe propice. Bernard Cousinier évoque même une comparaison possible avec le principe d’une greffe d’organe consistant à incorporer sa peinture – rouge – à un ensemble construit existant. Et, bien qu’athée, cette oeuvre, dans le contexte spécifique d’une chapelle, n’est pas sans évoquer par la couleur le sang, du moins tel que figuré – parfois presque naïvement – sur les statues bretonnes polychromées (9).
Sans image, il est pourtant question de corps. Et paradoxalement, parce que cette peinture est totalement abstraite, les grandes surfaces incarnat très vibratiles acquièrent l’énergie d’un corps vivant. Pour « installer une présence », l’artiste a ajusté les mesures et le positionnement des quatre formes à l’architecture dans une relation précise avec l’échelle du spectateur. Dans l’oeuvre de Cousinier, ce n’est jamais la couleur qui officie seule. Toujours elle s’articule avec des questions formelles aigues, dans un esprit minimaliste, et qui visent à provoquer un « va-et-vient focal de l’intérieur à l’extérieur du cadre et inversement (10) ». Horizontalité et verticalité règlent cet ensemble qui atteint les dimensions des fresques. Cette peinture modifie la perception que le spectateur peut avoir de l’espace. Le sol inégal est en légère déclivité vers le fond de la nef et les murs en dévers vers l’extérieur. Mais le rythme de l’oeuvre structure l’espace et restitue une verticalité forte, scandée par les décrochements ménagés dans les rectangles. La prégnance visuelle du rouge le fait venir optiquement en avant. En s’approchant, comme pour éprouver la distance effective, pour peu que l’on regarde de biais, les irrégularités et le devers prononcés du mur sont révélés par les formes qui se mettent à onduler visuellement, évoquant, au choix, des voiles de vieux gréements faseyant doucement ou de grandes bannières. La rigoureuse géométrie initiale de l’oeuvre devient alors toute relative, à l’image exacte des faux aplombs et des alignements mouvants de l’architecture de cette chapelle.

Couleur vivante

Bernard Cousinier se sert de la couleur en aplat pour en exploiter toutes les propriétés physiques. Déjà pour Gauguin, illustre ancien « voisin de passage » à Pont Aven, la couleur entretenait des relations très étroites avec la quantité : « un kilo de vert est plus vert qu’un demi-kilo (11) ». Mais la qualité d’une couleur dépend aussi de la surface qu’elle couvre : « un cm² d’un bleu n’est pas aussi bleu qu’un m2 du même bleu (12) » disait Matisse. Les proportions données ici à la couleur lui permettent de donner toute sa puissance. La décision de se limiter à une bichromie – rouge et gris – répond à des exigences de justesse dans une relation étroite au lieu. Le réglage chromatique a posé problème pour arriver à fabriquer un gris légèrement ocré, velouté et soyeux, qui puisse approcher très précisément celui de la bande serpentant au plafond. La difficulté fut grande pour « ajuster la couleur » à l’espace. La teinte employée pour les grands aplats est assez indéfinissable, entre rouge magenta, incarnat et framboise écrasée (dans un peu de lait). La « douceur mate » a été obtenue par un travail de peintre que l’on pourrait qualifier, positivement, de laborieux : une peinture à la chaux, à l’ancienne donc, et en pleine adéquation avec celle déjà présente sur les murs. Pour obtenir un aspect relativement homogène, trois couches méticuleuses ont été nécessaires.
La peinture choisie n’a pas la parfaite uniformité chromatique des peintures calibrées industriellement qu’utilise ordinairement l’artiste. Au contraire, les surfaces vibrent et s’animent. C’est une qualité. Il ne faudrait pourtant pas voir dans le souci exigeant de l’artiste d’utiliser ici des techniques anciennes une nostalgie de mauvais aloi voire, pire, un passéisme frileux. Il s’agissait plutôt de réaliser un projet artistique qui ait sa propre logique de fonctionnement dans un cadre patrimonial très prégnant. Finalement, cette intervention artistique n’aura rajouté que le rose-rouge aux couleurs déjà présentes dans la chapelle. Mais la très forte présence de ce monochrome cerné d’un gris le fait jouer, quasi musicalement, avec le blanc des murs et le bleu de la voûte.

Le temps à l’oeuvre

Bernard Cousinier a initié en 2004 un virage en proposant d’intervenir directement sur le mur. Son projet aura convaincu sans trop de difficultés de sa pertinence dans l’espace choisi. Les réticences ont été apaisées de plus par une proposition de remise au blanc des autres murs de la nef, ce qui a été fait. Mais si décrocher une peinture d’un mur est
simple, que faire, passé l’été, d’une peinture sur le mur ? La recouvrir ? Dans un centre d’art, cela va de soi : il faut impérativement remettre au blanc les cimaises pour l’exposition suivante. Ici, la réponse – ou plutôt la non-réponse – a été apportée par les visiteurs eux-mêmes : devant l’engouement de certains d’entre eux, il est apparu pertinent de la laisser un an de plus. Mais le temps ne fait rien à l’affaire, bien au contraire ! De plus, le choix d’une peinture à la chaux s’est avéré très heureux : les chapelles sont humides, voire très humides, et cette peinture « respire » au même rythme que le mur ce qui lui donne sa grande résistance dans le temps. Deux ans après la réalisation, elle est encore en bon état et évolue au même rythme que le support. Quelques légères marbrures d’humidité sont apparues, qui arriment chaque jour davantage la peinture à l’architecture et achèvent de l’intégrer, de l’incruster dans le mur. Le livre d’or, modeste petit cahier, a recueilli nombre d’opinions (très) positives. Extraits : « Il serait stupide de la supprimer d’autant qu’on ne doit pas détruire une oeuvre de l’esprit ». « Enfin un parfait accord entre l’oeuvre contemporaine et la chapelle. Les peintures de Bernard Cousinier méritent de rester en place ». Certains ont même écrit être revenus deux étés de suite pour voir puis revoir l’oeuvre, la « regarder et (se) regarder vieillir ». Et aussi, mais dans un genre plus ambigu : « Rien de plus impressionnant qu’une oeuvre aussi simple !!! Un peintre en bâtiment en ferait autant ! Vive l’art contemporain ! » Devant cet usage quasi pétitionnaire du livre d’or, le conseil municipal a décidé de maintenir cette peinture en 2005, puis en 2006 pour la dernière année. Elle sera donc effacée à l’automne. La question va aussi se poser de manière identique pour six autres lieux parmi les quinze chapelles de cette année. Ce rythme d’installation d’oeuvres pour des temps plus longs ne serait guère tenable au risque de voir L’art dans les chapelles se figer et perdre sa spécificité. Ces « greffons » provisoires tendent à s’installer de manière pérenne. Mais peut-être portent-ils en eux des germes féconds pour des actions autres… ou ailleurs.

En sortir

Sortir de la chapelle est une expérience. Par effet de contraste optique, l’oeil, comme imprégné par le rose-rouge, perçoit durant quelques instants le vert de la végétation beaucoup plus vert qu’avant d’entrer. Et ce n’est pas la moindre des qualités pour une oeuvre d’art que de faire percevoir le monde plus intensément, fût-ce l’espace de quelques minutes.
« Méfions-nous de cette peinture, semblable à une anémone de mer, ses apparats n’ont qu’un seul but, hâter notre engloutissement » (13).
Bernard Cousinier avait un projet additif pour l’enclos : passer du plan de la peinture au volume coloré en installant au droit du calvaire et de l’entrée une structure en bois peint jouant avec des correspondances de couleur et d’angles. Las, ce projet ne se concrétisera pas, par impossibilité d’implanter des plots de béton dans ce sol protégé. Par contre, comme une forme de prolongement de l’histoire de cette oeuvre, une sérigraphie, très proche d’esprit, a été éditée cette année dans le cadre de la politique d’édition de multiples de L’art dans les chapelles. A l’automne, au moment où sa peinture aura disparu de la chapelle, Bernard Cousinier exposera sa dernière réalisation à la galerie Pixi, rue de Seine à Paris, 6ème.

Pour en savoir plus

Un colloque intitulé « création contemporaine, patrimoine et développement local » aura lieu les 12,13 et 14 octobre au Palais des Congrès de Pontivy. Il est organisé par L’art dans les chapelles en partenariat avec l’Université de Bretagne Sud, l’IMISESTHUA,
Université d’Angers et la ville de Pontivy.
Le site Internet de L’art dans les chapelles : http://www.artchapelles.com
La sérigraphie Sans titre est co-éditée à 45 exemplaires par L’art dans les chapelles et la galerie Pixi – Marie-Victoire
Poliakoff. Elle est en vente à la maison du chapelain, Saint-Nicodème, au bureau de L’art dans les chapelles en Pluméliau.
L’art dans les chapelles ; art contemporain et patrimoine religieux. – Catalogue 2006
S’approprier l’espace. – Entretien de Bernard Cousinier avec Laurence Debecque-Michel dans la revue Ligeia, octobre 2000.
Les bons plans de Bernard Cousinier. – Article de Harry Bellet dans Le Monde du 8 avril 2006
Bernard Cousinier a été retenu parmi les trois artistes pouvant concourir en vue de la réalisation du 1% artistique du futur collège de Baud.

Quelques expositions :

2006 : Plans d’angle, Galerie Pixi, Paris
2005 : Centre d’art contemporain Nicolas Pomel à Issoire (63)
2004-2005 : Skulpturenland Reitbrook, Herrling / Mensch à Hamburg, Allemagne
1997 : La règle et l’émotion au Musée Campredon à l’Isle-sur-la-Sorgue (84)
1996 : In quarto, Atelier Cantoisel de Joigny (87)
1996 : Chimériques polymères, Musée d’art contemporain de Nice (06)
1990 : A ua Crag à Aranda de Duero, Espagne
1989 : Triangle artist workshop, New York, USA
1992 : Les matières plastiques dans l’art contemporain, Oyonnax (01)

 

1. In Les matières plastiques dans l’art contemporain, texte édité par la ville d’Oyonnax à l’occasion d’une exposition à Valexpo
2. Reprise du titre d’un colloque organisé à Rennes en 2005 par 40mcube
3. Marianne Moula et Julien Leresteux, alors étudiants de l’École Supérieure d’Art de Lorient
4. In S’approprier l’espace. – Entretien de Bernard Cousinier avec Laurence Debecque-Michel dans la revue Ligeia, octobre 2000
5. L’artiste définit le passeplan comme un « plan rectangulaire déséquilibré par l’ajout ou la soustraction d’une partie sur ses côtés latéraux ».
6. Catalogue « Bernard Cousinier ; décembre 1999- janvier 2000 » édité par la galerie Pixi, Paris
7. La fresque, de l’italien a fresco (dans le frais) est une technique particulière de peinture : la couleur, délayée à l’eau, est posée sur un mortier frais qui, en séchant, l’intègre complètement. C’est ce qui rend les fresques si résistantes.
8. Article de Françoise Gaillard : Lieu et non lieu de l’oeuvre in oeuvre et lieu ; essais et documents, 1998, ouvrage publié sous la direction d’Anne-Marie Charbonneaux et Norbert Hilaire, Paris, Flammarion
9. Voir par exemple le rouge utilisé pour représenter les gouttelettes de sang maculant l’Ecce homo dans la chapelle de la Trinité de Bieuzy-les-eaux.
10. Propos de l’artiste dans le catalogue 2006 de L’art dans les chapelles
11. Henri MATISSE, Écrits et propos sur l’art, Paris, Hermann, collection Savoir, 1972, Propos de Gauguin rapporté par Escholier.
12. Ibidem. Propos rapporté par Aragon en 1917.
13. Propos de Joël Brisse dans le catalogue Cousinier, peintures 1987-1988
REVUE BRETAGNE (S), L’ART DANS LES CHAPELLES – 2006